Il fait froid et on doit affronter les intempéries.
Parfois, cela nous conduit à devoir affronter ça :Il serait idiot de se frotter à une chaussée dans un tel état sans équipement.
On peut mettre des pneus adaptés à son vélo comme le marathon winter :
Le problème de ces pneus, c'est leur manque d'agrément (et de silence) sur le goudron. L'autre solution pour éviter de tomber en roulant sur une plaque de glace, c'est le tricycle. Exemple:
Ces tricycles couchés (ici, un scorpion hp velotechnics) sont évidemment stables. Les freins à disques des deux roues avant procurent un freinage impressionnant. D'un point de vue confort, c'est superbe : plus de problèmes de selle (sans "s"), de nuque, ... Comme on est bas, les rafales de vent de face sont beaucoup moins sensibles. Tout cela se paie en côté où l'engin est plus lourd donc plus lent sans possibilité de se mettre en danseuse. Pour ma part, je prévois 5 km/h de vitesse moyenne de moins par rapport à un vélo normal (on dit évélo droit") mais une bien meilleure sécurité par temps glissant et un excellent confort.
Sur la glace, les vélos couchés à trois roues (on parle de "trikes") font merveille. 2 bémols :
- si c'est complément glacé, on peut avoir des problèmes de motricité à l'arrière car la roue glisse. Il faut alors envisager de mettre des pneus à clous
- s'il fait largement en dessous de 0°C et qu'il y a un peu d'eau dans une gaine, elle peut geler et bloquer le cable. Ca m'est arrivé sur le cable du dérailleur qui est resté bloqué sur un pignon. Heureusement: j'avais toujours les trois rapport du moyeu sram. Les freins hydrauliques n'ont par contre jamais eu de problèmes.
crédit photo:
- marathon winter : http://www.flickr.com/photos/adamfranco/4183671114/
- les photos de paysage de neige: Pascal Petit