jeudi 30 décembre 2010

En hiver, évidemment, ...

Il fait froid et on doit affronter les intempéries.
Parfois, cela nous conduit à devoir affronter ça :
Il serait idiot de se frotter à une chaussée dans un tel état sans équipement.
On peut mettre des pneus adaptés à son vélo comme le marathon winter :

Les utilisateurs de ce pneu attestent de son efficacité sur neige et, surtout, sur la glace. On peut en trouver dans le forum velotaf.

Le problème de ces pneus, c'est leur manque d'agrément (et de silence) sur le goudron. L'autre solution pour éviter de tomber en roulant sur une plaque de glace, c'est le tricycle. Exemple:
Ces tricycles couchés (ici, un scorpion hp velotechnics) sont évidemment stables. Les freins à disques des deux roues avant procurent un freinage impressionnant. D'un point de vue confort, c'est superbe : plus de problèmes de selle (sans "s"), de nuque, ... Comme on est bas, les rafales de vent de face sont beaucoup moins sensibles. Tout cela se paie en côté où l'engin est plus lourd donc plus lent sans possibilité de se mettre en danseuse. Pour ma part, je prévois 5 km/h de vitesse moyenne de moins par rapport à un vélo normal (on dit évélo droit") mais une bien meilleure sécurité par temps glissant et un excellent confort.

Sur la glace, les vélos couchés à trois roues (on parle de "trikes") font merveille. 2 bémols :
  • si c'est complément glacé, on peut avoir des problèmes de motricité à l'arrière car la roue glisse. Il faut alors envisager de mettre des pneus à clous
  • s'il fait largement en dessous de 0°C et qu'il y a un peu d'eau dans une gaine, elle peut geler et bloquer le cable. Ca m'est arrivé sur le cable du dérailleur qui est resté bloqué sur un pignon. Heureusement: j'avais toujours les trois rapport du moyeu sram. Les freins hydrauliques n'ont par contre jamais eu de problèmes.
A noter que ces engins peuvent tenir dans les fourgons des trains ... si le quai est accessible.

crédit photo:

Bordeaux et les déplacements doux

TV7 a diffusé un excellent reportage sur les déplacements doux à Bordeaux et le code de la rue. On y voit que loin d'avoir une approche intégriste pro vélo, au détriment des autres usagers, la démarche est que chacun ait sa place en respectant les autres: le cycliste se doit ainsi de respecter le piéton qui doit lui-même respecter la réglementation. On est loin de l'habituel discours qui veut que les piétons trouvent les cyclistes dangereux et que les cyclistes trouvent que les piétons font n'importe quoi.

La video :
Le code de la rue. - mytv7
Le code de la rue.
Mots-clés : complement tv7

mardi 28 décembre 2010

la neige vue par yehudamoon

Yehudamoon, c'est une BD en général bien vue d'un cycliste invétéré.
cliquez sur l'image pour voir le site de yehudamoon.

- Il ne doit pas avoir de voiture, il fait si froid et c'est si dangereux; Arrêtez-vous là
- avez-vous besoin qu'on vous avance ? Vous pouvez déposer votre vélo à l'arrière !

mercredi 22 décembre 2010

angles mort des camions: triste jour

Il ne faut JAMAIS doubler un bus ou un camion par la droite.
Il ne faut JAMAIS rester à droite d'un bus ou d'un camion qui peut redémarrer.
à gauche, il faut faire attention au fait que l'arrière d'un bus ou d'un camion se décale vers la gauche quand le véhicule tourne à droite.

Ces grands véhicules ont des angles morts qui font que les conducteurs ne vous verront pas et vous rouleront dessus. Leur véhicules sont insonorisés, ils ne vous entendront pas.

En voici un de plus qui est arrivé aujourd'hui : (source : la voix du Nord, 22/12/2010)
Vers 15 h 30, une adolescente de 12 ans a été écrasée par un camion à Lille, boulevard Victor-Hugo. Elle faisait du vélo en compagnie de son père et de son frère de 13 ans.

La famille était arrêtée à un feu rouge, le camion à ses côtés. Quelques mètres après avoir redémarré, le poids lourd a voulu s'engager dans une rue sur la droite. Le conducteur assure avoir vu le père et le fils mais pas la jeune fille, sur laquelle il a roulé. Elle était inconsciente à l'arrivée des secours, qui n'ont pas pu la réanimer. L'adolescente est décédée peu après. Le chauffeur est actuellement en garde à vue et son taux d'alcoolémie était négatif.
Les solutions :
sources et compléments d'information :


mercredi 8 décembre 2010

Villesà 30: Sceaux, Rennes, Fontainebleau, ...

De plus en plus de ville instaure des limitations globales de vitesse à 30km/h sauf sur les axes de transit. Ces mesures s'appuient sur plusieurs constat :
  • dans du déplacement court, on perd plus de temps à se garer qu'à rouler. Passer de 50km/h à 30km/h ne fait pas perdre un temps significatif: qu'est-ce que perdre une minute sur un déplacement de 10 mn, parking compris ?
  • une limitation à 30km/h, quand elle est respectée est très sécurisante pour les autres usages (cyclistes, piétons, ...) car elle leur laisse plus de temps pour anticiper, elle diminue le différentiel de vitesse et donc la gravité des accidents
  • il y a une demande croissante des gens pour que LEUR quartier soit à 30km/h
Quelques liens qui en parlent :

samedi 13 novembre 2010

La rue Damiot, un contre sens cyclable utile

article en cours de rédaction :





La rue René Damiot est une rue à double sens de son extrémité Nord (intersection avec la rue du moulin à vent) jusqu'au parking de l'école élémentaire. La section sud, du parking de l'école élémentaire jusqu'à l'intersection avec la rue de l'égalité est à sens unique comme on peut le voir sur le plan suivant :
Un contre sesn cyclable aurait tout son sens car il permettrait de rejoindre la partie à double sens de la rue Damiot (école, Pharmacie, ...) sans devoir faire le tour de Cerny (rue de l'égalité, rue Degomier, rue de l'avenir) par un itinéraire qui monte sur la fin et où les voitures sont rapides sur le début ce qui engendre une insécurité.

Sauf arrêté municipal contraire, ce contre sens existe car cette section de la rue Damiot est en zone 30. C'est une vraie zone 30 autour de l'école avec des aménagements limitant la vitesse des véhicules motorisés (rétrécissement, circulation alternée mais pas de dos d'âne). C'est une fausse zone 30 sur la dernière section mais 1) à de rares exceptions près, la vitesse des voitures reste modeste et 2) cette partie de la rue est droite est la visibilité est bonne.

La largeur de la rue est supérieures à tous les endroits aux cas de figure envisagés par le CERTU dans sa fiche sur les double sens cyclable (fiche No 6)

Étudions les sections de ce contre sens cyclable en partant de la rue de l'égalité. Voici la vue que l'on a du carrefour :

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On voit que cette section est rectiligne et fourni une bonne visibilité tant au cycliste qui décide ce s'engager dans la rue qu'à l'automobiliste qui en vient. La largeur de la rue semble modeste mais, comme l'indique le panneau sens interdit de gauche, la rue est autorisée aux véhicules agricoles à contre sens (accès à la ferme située au premier tiers de cette section).

La rue est relativement large (4,7m en général, 4,5m au point le mois large). Ça la classe dans la seconde catégorie selon le CERTU (>= 4,5m). Pour ce type de rue, le CERTU recommande, sans l'imposer, de mettre des pictogrammes au sol pour matérialiser le fait que les vélos peuvent venir en face. Vu le trafic modeste de la rue, ce n'est pas imposé.

Plus loin, au niveau de l'entré de la ferme (à gauche), on voit la section la moins large de la rue (4,5m). On peut noter l'absence de trottoir à gauche. La bonne visibilité permettra de palier ces problèmes :

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L'intersection avec le chemin des carreaux pose le problèmes des véhicules venant de la gauche de la rue Damiot.La visibilité est plutôt bonne vers le chemin des carreaux. Ce passage nécessitera cependant une information des automobilistes sur le fait que des cyclistes peuvent venir à contre sens et un bon positionnement des cyclistes. La réglementation impose un panneau M9v2 (un petit vélo) sur le panneau d'interdiction de tourner à gauche.

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Vue du carrefour depuis le chemin des accacias :

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À partir du chemin des acacias, la rue René Damiot est plus large avec un stationnement alterné qui offre des ilots de protection aux cyclistes mais limite la visibilité :

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au niveau de la salle Delaporte et de l'école :
  • rétrécissement avec un passage piéton
  • à gauche, on aperçoit la zone d'arrêt du bus


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En se positionnant sur le rétrécissement, on distingue :
  • À gauche, la zone d'arrêt des bus. Plus loin, on discerne gauche l'entrée de l'école élémentaire et le parking.
  • À droite, on voit le carrefour avec la rue du chateau qui est en sens unique et d'où des véhicules peuvent déboucher.
Les véhicules venant de la rue du chateau n'ont pas la priorité vis à vis de la rue Damiot ("sens normal). Ils sont donc amenés à ralentir fortement ce qui laissera le temps aux cyclistes de les voir pour leur laisser la priorité.

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Une fois ce carrefour passé, on peut voir le rétrécissement du passage piéton de l'école. La rue devient à double sens juste après le passage piéton.

la fabrication des pneus de vélo

Un video en anglais sur la fabrication des pneus schwalbe :


La vidéo suivante, en français, présente la fabrication d'un pneu de voiture Michelin. Elle permet de mieux comprendre la video du dessus :

samedi 6 novembre 2010

conduire à deux roues : un site intéressante de la sécurité routière

Le site "conduire à deux roues" est un site de la sécurité routière qui analyse des scénarios d'accidents : à voir tant par les deux roues que par les automobilistes.

Ce site cible les deux-roues motorisés mais une partie des scénarios s'appliquent aussi aux vélos.

C'est ainsi le cas pour l'équipement : le site conseille un équipement de sécurité complet au motard.

Le cycliste doit penser aussi à sa sécurité. Les gants sont, à mon avis, un élément indispensable : en cas de chute, même minime, on a tendance à mettre les mains. Une égratignure aux mains peut se révéler handicapante dans la vie courante.

Dans des scénarios d'accidents plus graves, les gants sont aussi souvent cités. Là par exemple.

vendredi 5 novembre 2010

piste cyclable ou BAU ?



Voici une photo aérienne d'une 2 voies avec terre plein central située près de Vernouillet : (cliquer sur la photo pour la voir en grand)
On peut voir que la bande d'arrêt d'urgence a été transformée en piste cyclable. C'est dangereux en soit :
  • parce que la bande d'arrêt d'urgence sert de zone tampon en cas d'écart des véhicules. Rappelons qu'à cause de ces écarts, la durée de vie moyenne d'un piéton sur autoroute est de 20 mn. Cela donne une idée du danger;
  • parce que si un véhicule est arrêté sur la bande d'arrêt d'urgence, cela veut dire que le vélo devra passer sur la voie rapide pour le contourner;
En plus, comble de la mise en danger d'autrui, à cet endroit, la piste cyclable (flèches vertes) coupe la bretelle de sortie de la voie rapide en haut et la bretelle d'entrée en bas.

Pour ceux qui se demandent quelles sont les chances des vélos de pouvoir rouler avec une vitesse homogène avec celle des voitures, il semble que cette route soit limitée à 90 km/h. Elles sont donc faibles.

jeudi 28 octobre 2010

éclairage : pensez à vos enfants

Le mouvement social en cours m'aura permis d'intensifier ma pratique du velotaf: plutôt que de devoir m'adapter aux horaires des rares trains présents sur la ligne, j'ai décidé d'aller au boulot en vélo. Ce faisant, j'ai profité d'un trajet agréable, pas trop long quand on a un peu de pratique '(Cerny -> Evry, 1h15 à allure modérée). Le faire tous les jours m'a montré que c'était faisable MAIS je conseille d'y aller plus progressivement car à la fin de la semaine, j'ai quand même ressenti une certaines fatigue.

Durant ces trajets, j'ai croisé plusieurs cyclistes dont des jeunes. Les bras m'en sont tombés, la quasi totalités circulaient de nuit ou, pire, dans la pénombre du matin ou du soir, sans éclairage ni système réfléchissant.

En vélo, malgré un éclairage puissant à l'avant, je n'ai vu certains d'entre eux qu'au dernier moment. Pour les automobilistes, moins hauts, isolés dans leur véhicule, roulant plus vite, ça doit être pire.

La nuit, l'éclairage et les éléments réfléchissants sont vitaux. La video suivante (d'origine suisse) le prouve; Elle montre aussi qu'être visible latéralement est important et que les catadioptre fixés sur les rayons sont disgracieux mais très efficaces.



On me rétorquera qu'il est impossible d'imposer à un adolescent de mettre un gilet jaune et que les éclairages à pile fournis avec les vélos vendus en France sont difficiles à gérer (recharger les piles, enlever l'éclairage lors des arrêt à cause du vol, ne pas oublier de le remettre, ...).

C'est vrai MAIS il existe des solutions modernes :
  • les éclairages à dynamo-moyeu : une dynamo située dans l'axe de la roue avant alimente l'ensemble des lampes du vélo. Quand les lampes sont éteintes, elle ne ralentit pas le vélo. Quand les lampes sont allumées, le ralentissement est imperceptible. On est loin des dynamos bouteilles de grand papa s'appuyant sur le pneu où on avait l'impression de tirer une remorque quand on les mettait en service. shimano fait d'excellente dynamo-moyeu à des prix compétitifs. C'est une solution qui permet d'être sur d'avoir son éclairage sur le vélo quand on en a besoin
  • les reelight : des lampes clignotantes qui sont constamment en service et qui fonctionnent grâce à des aimants placés dans les rayons des roues. Ca fournit un éclairage qui permet d'être vu (mais pas d'éclairer la route). L'avantage est que c'est discret et tout le temps opérationnel. voir par exemple le modèle avec condensateur pour éclairage l'arrêt chez lecyclo.com. Elles ont deux défauts : un prix non négligeable (de 30 à 60 EUR selon les modèles et les revendeurs) et le fait que ça ne sert qu'à être vu. Leur énorme avantage est d'être tout le temps opérationnels. Idéal pour le vélo d'un jeune.
Les relight SL100 (sans accumulateur) sont en vente dans certains décathlon. J'ai trouvé un pack comprenant éclairage avant et arrière pour à 30 EUR dans le décathlon Bretigny.

les reelight SL120 en action :

vendredi 24 septembre 2010

Le Figaro: La voiture est une énorme source de stress

Dans le cadre de la semaine de la mobilité, Le figaro a réalisé une synthèse des interventions des lecteurs du figaro.fr.

Je partage l'avis d'une partie des intervenants : autant la voiture peut être pratique quand ça roule bien, autant devoir compter dessus tous les jours pour aller travailler alors qu'il y a des embouteillages, ralentissements et qu'il est difficile de se garer est une vraie source de stress.

Le vélo a l'avantage de permettre des temps de parcours quasi constants. Les vélos pliants modernes sont performants et peuvent s'emmener avec soit (plus de problème de vol ou de parking: on le range sous son bureau).

On sous estime souvent la distance que l'on peut parcourir facilement à vélo: en dessous de 5 km, c'est à la portée de n'importe qui. Avec la pratique, on en vient rapidement à pouvoir augmenter les distances parcourues sans effort. Les vélos électriques permettent de s'affranchir des démarrages, relances et côtes qui nécessitent des efforts pour n'avoir à assurer qu'un effort modeste. Ils permettent à tous de pratiquer le vélos. Au bout d'un an de pratique, on a de nombreux exemples de personnes qui ont suffisamment amélioré leur état de forme pour passer à un vélo non électrique.

Extraits de l'article :

«La voiture est une énorme source de stress»

Pour les automobilistes les contraintes sont nombreuses voire pesantes. Certains internautes du Figaro.fr n’ont justement pas hésité à s’en débarrasser : «Une des causes principales de l'amélioration de ma qualité de vie est de ne plus avoir de voiture ! Conduire c'est une perte de temps et la voiture une énorme source de stress. Coûts, peur du gendarme, embouteillages, vols, stationnement, l’internaute Damon D., parisien, ne regrette pas son mode de vie sans voiture. Mais vivre sans véhicule reste «Un luxe réservé aux grandes villes et les habitants des banlieues lointaines ou de la campagne sont condamnés à l'esclavage de la bagnole», reconnaît-il dans un email envoyé à temoin@lefigaro.fr.

Les solutions alternatives à l’utilisation de la voiture sont nombreuses. Si les transports en commun figurent parmi les solutions les plus courantes, ils peuvent encore être optimisés selon l’internaute Bastien L. : «Usager du bus, j'ai pu constater que leur fréquentation est généralement faible, voire nulle et cela n'incite forcément pas les régions et l'État à investir davantage. Il faut que chacun tente de corriger ce défaut qui consiste à toujours prendre son véhicule pour des trajets quotidiens qui pourraient être effectués à moindre coût via les transports en commun...»

«Un vélo pliable dans mon coffre va réduire l’utilisation de ma voiture»

Bien qu’éloigné d’un centre ville, l’internaute P4 tente tout de même de réduire l’usage de sa voiture : «Je pense investir dans un vélo pliant pour le mettre dans mon coffre et diminuer l'usage de ma voiture.» Quant aux réfractaires à la bicyclette, l’internaute cire16 conseille le vélo électrique : «Ici à Tokyo, les mères de famille ont toutes un vélo électrique équipé d’un siège à l'avant pour le premier enfant et un siège à l'arrière pour le deuxième. Les côtes et les courses deviennent plus faciles à gérer. Cela vaut vraiment la peine d'essayer !», témoigne-t-elle.


la suite de l'article.

FNAUT: Quelque idées fausses sur les transports.

la FNAUT (Fédération Nationale des Usagers des Transports) dénonce des idées fausses sur les transports.

Citant Montesquieu qui disait fort justement : "Une idée simple et fausse aura toujours plus de poids qu’une idée vraie et complexe"

Extraits :
1 - La dépendance automobile
  • On ne peut pas se passer de voiture
  • Aujourd’hui, tout le monde a sa voiture
2 - Le vélo
  • Le vélo, c’est bon pour les loisirs
  • L’usage du vélo restera marginal en ville

L'article complet est là.

vendredi 10 septembre 2010

un médecin à vélo: Vélo, vignes, potager

Une video France3 sur un médecin qui a troqué sa voiture contre un vélo :

http://bourgogne-franche-comte.france3.fr/...43c9287d92.html

une superbe illustration du fait qu'en ville le vélo remplace efficacement la voiture. L'optique du reportage est due à sa présence dans une émission mettant en avant les gens qui ont réussi à se construire un petit coin de nature.

[source: velotaf.com : http://forum.velotaf.com/index.php?s=&showtopic=428&view=findpost&p=283979]

Note: Je ne sais pas combien de temps la video restera disponible.

samedi 1 mai 2010

Documents intéressants

Ce billet contient les documents utiles ou intéressants ou autres que j'ai jugé utile de noter pour usage futur. Les plus récents en haut :

vendredi 30 avril 2010

Pourquoi faire du vélo à Cerny ?

On croise souvent des personnes à vélo le Week-End, que ce soit en vélo détente (balade familiale) ou sportif (vtt, cyclotourisme, ...).

Ainsi, le vélo est souvent perçu, à juste titre comme un instrument de détente, une activité sportive. Mais il a aussi une véritable fonction en tant que moyen de transport individuel de courte/moyenne portée. Le schéma joint tente, au risque d'être normatif, de délimiter cette portée. Le domicile se trouve au centre du schéma. Les déplacements de quelques centaines de mètres sont généralement optimalement couverts à pied. Ceux de plusieurs kilomètres nécéssitent un véhicule motorisé (typiquement une voiture). Il existe un espace entre ces deux modes de transport indivuel : entre environ 500 mètres et 2 ou 3km, le vélo est souvent le mode de transport le plus rapide.
Le vélo n'est pas forcément le plus rapide en terme de vitesse de pointe, il le devient souvent quand on tient compte du temps pour se garer, aller du parking à sa destination, ... Le schéma suivant tente de comparer quelques modes de communication (en oubliant les transports en commun) :

Si on y réfléchit, est-il vraiment utile de déplacer une voiture (soit près d'une tonne de ferraille) pour faire quelques centaines de mètres ? Les statistiques disent que la moitié des déplacements en voiture font moins de 3 km et que dans 80% des cas, les gens sont seuls dans leur voiture. Voici tout un tas de cas où le vélo aurait été préférable.

Sur le plat, la réponse est souvent évidente : non, le vélo est plus efficace et, en plus, c'est un mode de déplacement agréable. Strasbourg est un bon exemple: c'est une ville plate avec de nombreux aménagements cyclables et la part du vélo dans les déplacements atteint 10%. Et quand il y a des côtes ? Tant qu'on reste dans Cerny Bourg, tout va bien car on a peu de dénivelés. Si on souhaite aller à la Ferté Alais ou à Orgemont, Boinveau, ... il y a des dénivelés. Il y a 4 solutions à ce problème :
  • avoir un vélo avec des vitessess suffisamment bien étalonnées pour qu'il soit possible de monter nos petites côtes (côte saint Anne ...) sans trop souffrir
  • avec la pratique, la forme physique revient et on se rend compte que nos petits dénivelés ne sont pas les cols des alpes
  • on peut faire ces côtes en poussant son vélo à pied. Elles ne sont pas très longues et représentent en longueur une petite partie du trajet.
  • on peut acquérir un vélo à assistance électrique : il faut quand même pédaler mais l'assistance électrique aide le pédalage de façon à ce qu'on n'ait jamais à forcer plus que sur le plat.
D'autres critères font qu'on choisisse l'un ou l'autre des moyens de transport. Par exemple le fait que l'on souhaite transporter des charges lourdes ou encombrantes, les conditions météos peuvent favoriser la voiture. Inversement les difficultés de circulation ou de stationnement dans certains quartier oeuvrent en faveur du vélo ou de la marche.

Enfin, les transports en commun compliquent l'équation. Mais là encore, le vélo est souvent une option très intéressante pour atteindre un mode transport collectif (rejoindre la station RER depuis un quartier éloigné par exemple) : on parle d'intermodalité. Les vélos pliants se transportent facilement dans le train ou le bus et se rangent facilement au bureau ou à la maison.

Outre son côté pratique, trois autres motivations peuvent nous pousser à utiliser le vélo pour des déplacements utilitaires :
  • l'aspect écologique comparé à l'utilisation de la voiture;
  • l'aspect économique: l'utilisation du vélo peut éviter d'avoir une seconde ou troisième voiture. Le coût d'usage d'un vélo, même très utilisé, est négligeable par rapport à celui d'une voiture;
  • l'aspect santé: faire du vélo régulièrement est bon pour la santé (un automobiliste fait tellement peu d'efforts physiques qu'il doit faire du sport par ailleurs : que de temps perdu !)

Le vélo n'est pas limité aux déplacements de 3km : faire de 5 à 10 km pour aller au travail est dynamisant, agréable quand il fait beau. Ca prend un peu plus de temps qu'en voiture (mais on y gagne en n'étant pas obligé de faire du sport par ailleurs). Certaines personnes utilisent leur vélo pour aller directement au travail, sans passer par les transports en commun. ils ont un forum : www.velotaf.com.

Nous aurons l'occasion de revenir tous ces aspects dans les articles futurs de ce blog. Nous y présenterons des solutions pour étendre l'utilisation du vélo au transport d'enfants ou de charges (les personnes curieuses peuvent aller en voir un exemple là).

Contrairement à ce que l'on peut penser, le vélo n'est pas un mode déplacement dangereux: les statistiques le prouve. Ma pratique va aussi dans ce sens : je trouve que les automobilistes sont plutôt respectueux des cyclistes sur Cerny/La Ferté Alais. J'ai ainsi été agréablement surpris de voir des voitures attendre derrière moi pendant que je montais une côte pour éviter de doubler sans visibilité.

En conclusion : le vélo n'est peut-être pas une solution miracle pour tous les déplacements en ville, mais il est très compétitif sur beaucoup de trajet de moins de 3km. En plus d'être économique, il peut être également plus efficace que les autres modes de transport individuel sur ce type de trajets.

Le vélo, l'essayer, c'est l'adopter.